Près de 80 % des dirigeants de petites structures considèrent que leur entreprise est touchée par la crise. C’est ce qui ressort d’une étude menée par le cabinet de recrutement Opteaman et le Medef, auprès de 1430 PDG et managers de PME.

Lorsqu’on leur demande s’ils ont modifié leurs comportements vis-à-vis de leurs salariés depuis le début de la crise, 51 % déclarent n’avoir rien changé.

Parmi les autres, une grande majorité déclare avoir adopté un management «constructif», encourageant les collaborateurs à se montrer plus créatifs et à jouer « plus collectif » (49 %).

D’autres, plus négatifs, ont alerté leurs collaborateurs sur un danger éventuel pour leurs conditions de travail, voire leur emploi (21 %). Sachant que la crise entraîne chez les collaborateurs du pessimisme (36 %), un manque d’entrain (25 %), le dénigrement de l’entreprise (14 %), opter pour un management négatif n’est peut-être pas la meilleure idée.

Comme ils le suggèrent eux-mêmes en répondant à la question : « En cas de crise aiguë, quelles seraient vos actions prioritaires ? », les managers doivent « veiller à la motivation de leurs collaborateurs et susciter leur implication » (31 %) et « communiquer en interne sur la vision de l’entreprise et le positionnement de ses dirigeants face à la crise » (30 %).

À méditer et à mettre en application dans votre propre entreprise…

Source : Action Commerciale

Cet article vous parait-il pertinent ?
Comment pratiquez-vous le management constructif  ?
Vous pouvez réagir en cliquant sur « Laisser un commentaire »

HommeTriste

Le mal-être coûterait environ 3 à 4 % du PIB, si l’on en croit le rapport du Centre d’Analyse Stratégique « La santé mentale, l’affaire de tous ».
Cette étude, dirigée par la psychiatre Viviane Kovess-Masféty, recommande de réhabiliter la qualité de vie au travail, et particulièrement en période de crise.

D’ailleurs, selon une récente étude de l’IPSOS, un tiers des Français jugent que la crise affecte leur moral. davantage que la pénibilité ou le stress au travail.

«Le problème, c’est la situation de contrainte dans laquelle vous vivez votre vie professionnelle » a indiqué Nathalie Kosciusko-Morizet, qui voit dans cette approche « la suite logique du rapport Stiglitz».
Ce dernier préconisait l’instauration d’indicateurs mesurant le bien-être plutôt que la croissance pour évaluer la richesse d’un pays.

Pour en savoir plus et lire le rapport « La santé mentale, l’affaire de tous » :
http://www.strategie.gouv.fr/article.php3?id_article=1080

Et vous, qu’en pensez-vous ?
Comment pouvez-vous améliorer la qualité de vie au travail dans votre entreprise ?
Vous pouvez réagir en cliquant sur « Laisser un commentaire »