Les secrets du temps   26 mars 2020

Prends ton temps pour travailler,
c’est le prix du succès

Prends ton temps pour réfléchir,
c’est la source de la force

Prends ton temps pour jouer,
c’est le secret de la jeunesse

Prends ton temps pour lire,
c’est la base du savoir

Prends ton temps pour être amical,
c’est la porte du bonheur

Prends ton temps pour rêver,
c’est le chemin qui mène aux étoiles

Prends ton temps pour aimer,
c’est la véritable joie de vivre.

Prends ton temps pour être content,
c’est la musique de l’âme.

Auteur inconnu

Les soft skills, ou compétences comportementales, suscitent de plus en plus l’intérêt des entreprises. Pour être performant au travail, les seules compétences techniques ne suffisent plus. Salariés et manager doivent développer des qualités non professionnelles telles que la créativité ou l’empathie.

« A l’inverse des compétences techniques, il n’est pas possible de déléguer aux robots les compétences comportementales ». Jérôme Hoarau, co-auteur avec Fabrice Mauléon et Julien Bouret de Soft Skills (Dunod), a une bonne nouvelle pour ceux qui craignent la robotisation de l’emploi. Les compétences comportementales, ou tout ce qui différencie un humain d’un robot, sont devenues centrales.

L’évolution du monde du travail, notamment avec la robotisation, l’automatisation et l’intelligence artificielle, nous oblige à miser sur le capital humain, donc les soft skills. Les soft skills sont littéralement les « compétences douces », que les auteurs du livre préfèrent qualifier de « compétences comportementales, transversales et humaines ». Confiance en soi, créativité, intelligence émotionnelle… En somme, ce sont toutes ces qualités personnelles qui transforment un salarié lambda en un collaborateur efficace, agréable et entraînant pour le reste de l’équipe.

« Tout le monde a les graines en potentiel, mais elles ont été plus ou moins arrosées en fonction du contexte social, familial, économique, explique Jérôme Hoarau. Nous proposons donc de développer et améliorer certaines de ces compétences comportementales en faisant comprendre aux personnes que chacun a le choix de changer ».

Comment acquiert-on la confiance en soi par exemple ? « Avec une stratégie des petits pas », indique Julien Bouret, co-auteur du Réflexe soft skills et coach en bien être professionnel. Essentielles, les compétences comportementales s’assimilent tout au long de la vie dans un processus lent qu’on peut comparer à un entraînement sportif. « J’utilise des techniques méditatives, de visualisation et de pensées positives pour la gestion du stress et pour développer la concentration. »

Pour les auteurs, les softs skills sont transversales, chacune ayant un impact sur l’autre. Impossible d’établir un classement au sens strict du terme. La liste proposée ci-dessous est réalisée à partir des deux listes proposées séparément par Jérôme Hoarau et Julien Bouret, ainsi qu’à partir du classement du World Economic Forum des soft skills à posséder en 2020. Lire la suite de cette entrée »

Urgent_importantEradiquer totalement la notion d’URGENT. Ne faire que ce qui est IMPORTANT…

Le style Ekezoun* est non seulement un art de vivre, mais une méthode d’organisation des activités. Une méthode concrète et pratique qui repose sur deux principes :
• Eradiquer totalement la notion d’URGENT.
• Ne faire que ce qui est IMPORTANT.

Examinons ces deux points, tranquillement.

1 – Eradiquer totalement la notion d’URGENT.

Il n’y a pas d’urgence. Jamais. Il y a parfois des sentiments d’urgence, mais ce ne sont que des sentiments.
Le sentiment de l’urgence a deux causes distinctes, amplifiées à l’outrance par les absurdités de notre époque délirante.

La première cause d’urgence est le caprice
On rumine une décision jusqu’à la dernière minute et, finalement, lorsque la décision est enfin prise, il faut tout, tout de suite. C’est une constante contemporaine : les délais de décision s’allongent démesurément (anxiété sécuritaire oblige) et les exigences en délais de livraison raccourcissent. Eh bien, non ! De manière plus générale, il y a urgence en aval parce que l’amont n’a pas fait les choses convenablement et à temps. Conclusion : l’amont reporte sur l’aval le stress de son indécision, le stress de ses carences, le stress de ses erreurs (notamment en matière de gestion du temps). La réponse est simple : non ! Que chacun porte la responsabilité de ses manquements (que ce soit ceux du patron ou du client ne change rien à l’affaire). La réponse est et doit être : non ! L’aval fera les choses comme il faut, en prenant le temps de le faire bien ; tant pis pour les handicapés de l’amont.

La seconde cause d’urgence est l’effervescence
Tout est urgent, tout doit se faire vite. Culte de la vitesse apparente où l’effervescence se prend pour de l’efficience. Vite et beaucoup … plutôt qu’à temps et bien. L’effervescence est toujours inefficiente : l’excitation palpable des gens dans les bureaux des état-majors parisiens en est le syndrome : tout y est placé sous le signe du « vite », « pas l’temps », on bouscule, on court, on trépigne, on reste tard le soir (mais on n’est jamais là avant 09h30 et l’on perd 40% de son temps à gérer ses propres tactiques de carrière, à discuter devant la machine à café et à faire des « pauses cigarettes » à tout bout de champ). Ce syndrome est bien connu et ne touche que les gens qui, confusément, savent que leur « boulot » ne sert à rien, ne produit aucune valeur ajoutée, ne demande aucune intelligence. C’est le syndrome des états-majors et des quartiers généraux de ces dinosaures d’ores et déjà condamnés à mort que l’on appelle les « grandes entreprises », les « grands groupes » dirigés par ces « grands patrons » qui ne sont que des apparatchiks qui n’ont jamais risqué leur propre patrimoine et qui seraient incapables de tenir l’épicerie du coin de la rue.

Mais, parce qu’ils sont gros, ils font la mode, ils donnent le ton, ils sont pris en exemple . Mauvais exemple ! Regardez ceux qui produisent vraiment : les artisans, les paysans, ce n’est jamais dans l’effervescence qu’ils opèrent. Eux, ils veulent du travail bien fait, à temps, soigné, parce qu’il savent que le « mal fait » qu’il devront réparer, leur coûtera bien plus, en temps, en énergie, en argent ; et pour opérer ainsi, ils réquisitionnent toute leur technicité, toute leur virtuosité. Et ça prendra le temps que cela prendra ; de toutes les façons, pour faire bien les choses, on ne peut pas aller plus vite. Alors ? Basta l’urgence !

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EmbaucheLorsque vous postulez pour un emploi, la réussite de l’entretien ne dépend pas que de vous, mais vous pouvez agir pour mettre un maximum de chances de votre côté en vue de séduire votre recruteur. Votre objectif est de lui renvoyer la meilleure image de vous et lui donner envie de vous engager. Voici 10 conseils pour réussir votre entretien d’embauche.

1) Préparez-vous assidument

L’absence de préparation, qui se repère inévitablement, et est un critère éliminatoire… Renseignez vous sur l’entreprise (son histoire, ses activités, son actualité), sur le poste et sur la personne qui vous reçoit.

2) Adoptez une tenue vestimentaire appropriée

L’impair vestimentaire peut s’avérer choquant dans certaines professions, notamment celles où les codes sont encore bien ancrés (banque, assurance…). L’habit fait parfois le moine, et faire l’effort de se fondre dans les traditions de la profession est aussi une preuve de respect et de motivation.

3) Arrivez à l’heure

C’est une marque de politesse et de respect. Le recruteur vous accorde du temps, et se présenter en retard signifie que vous vous souciez peu de son planning et de ses impératifs.

4) Soignez l’entame

Les 30 premières secondes sont capitales. Vous n’aurez qu’une occasion de faire une bonne première impression. Ainsi, selon la façon dont vous allez vous comporter dans les premiers instants, vous bénéficierez d’un a-priori favorable ou défavorable. Attitude souriante, poignée de main ferme, qualité d’élocution et comportement avenant dès les premiers instants vous mettront dans les meilleures dispositions pour la suite.

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TheArtOfDoingCette semaine j’ai le goût de vous partager une partie d’une conférence à laquelle j’ai assisté lors de ma semaine de formation au Wisconsin.
J’ai eu le bonheur d’écouter Camille Sweeney et Josh Gosfield, auteurs de « The Art of Doing : How Superachievers Do What They Do and How They Do It So Well » (autrement dit : « L’art de faire : comment les « super-performants » font ce qu’ils font et comment ils le font si bien »)

Ils se sont donné comme mandat d’interviewer plus d’une centaine de « super-performants » à travers la planète, c’est-à-dire des gens qui ont réussi à se démarquer de façon significative dans leur domaine respectif et qui sont devenus des leaders et des modèles à suivre pour leurs pairs et leur communauté. Ils ont eu ces conversations avec des créatifs, des artistes, des athlètes, des entrepreneurs et des professionnels dans le but de découvrir la « recette » de leur évolution et de leur succès.

Suite à leurs travaux et leurs nombreuses recherches, ils en sont venus à dégager 10 grands principes que l’on retrouve chez chacun d’eux. Les voici et j’y ai ajouté des questions de coaching à la suite de chacun, pour votre réflexion et votre évolution :

1. Être dévoué à ses rêves : êtes-vous le serveur de vos rêves ou le maître de vos rêves? Créez votre vie autour de vos inspirations et non l’inverse. Quels sont vos rêves? Lequel est prioritaire à ce moment-ci?

2. Mettre à profit son intelligence : travaillez intelligemment plutôt que de travailler encore plus fort. Où travaillez-vous fort ? Et que pourriez-vous faire différemment pour travailler plus intelligemment?

3. Communauté : personne n’est une île. Vous ne pouvez accomplir vos rêves si vous ne vous entourez pas de gens pour vous aider. Entourez-vous d’un groupe de soutien. Demandez de l’aide et identifiez votre communauté. De qui et de quelle expertise auriez-vous besoin actuellement ?

4. Raconter des histoires : vous allez toucher votre communauté à travers vos histoires. Comment pouvez-vous donner de l’amplitude à vos histoires ?

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NonDans la vie professionnelle, vous êtes parfois sollicité par votre patron qui veut nous confier une nouvelle mission, ou bien par vos collègues qui vous demandent un service, un coup de main. Et ces demandes se multiplient de façon inquiétante…

Or il ne vous est pas possible de tout accepter. Vous devez parfois refuser des demandes. Mais il ne vous est pas toujours facile de dire « non » de manière diplomatique.
Voici quelques pistes pour être plus à l’aise avec cette démarche.

1. Pourquoi a-t-on du mal à dire non ?

– Parce qu’on nous a appris dès tout petit à ne pas dire non (au moment de la crise du non autour de 3 ans, à l’adolescence, etc.). C’est considéré comme impoli de dire non.

– Parce qu’on confond souvent le non à une demande et le non à la personne qui formule cette demande et qu’on a peur de déplaire, de ne plus être aimé, apprécié, considéré. Voire peur d’être puni.

– Parce qu’on a le syndrôme de toute-puissance (si on me le demande, c’est que je peux/je dois le faire).

– Parce qu’on a peur de passer à côté d’une opportunité, d’une chance.

– Parce que nous faisons souvent :
. Ce que d’autres nous imposent avant ce que nous avons choisi,
. Ce qui provient d’interruptions d’autrui avant nos propres priorités,
. Ce qui se présente avant ce qui est important.

Bref, pas mal de peurs et de programmation initiale, qui nous conduisent à ne pas savoir dire non, presque de façon instinctive. Sans réflexion préalable.

2. Comment faire sauter les verrous qui vous empêchent de dire non ?

– Vous n’êtes pas des lampes électriques : on n’attend pas de vous une réponse instantanée, comme lorsqu’on appuie sur un bouton.
Donc, lorsque vous êtes sur le point d’accepter une demande, réfléchissez pour savoir si elle fait bien partie de vos missions.
Ne vous engagez pas dans une action tête baissée juste parce qu’on vous le demande, ou parce qu’il n’y a personne d’autre pour le faire.

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