La formule pour réussir tout ce que vous entreprenez !   30 janvier 2011

Pour réussir, que ce soit professionnellement ou dans votre vie personnelle, vous disposez de 3 ingrédients personnels dont vous pouvez vous servir.

Tout d’abord, vous possédez une certaine dose de Motivation. C’est la volonté d’y arriver, l’ambition de réussir vos challenges, d’atteindre vos objectifs, l’aptitude à surmonter vos échecs et à rebondir…

De plus, vous disposez de Compétences Techniques. C’est être pro dans son métier, maîtriser son sujet, être un expert dans son domaine.

Enfin, vous avez des Compétences Relationnelle, c’est à dire une aptitude plus ou moins grande à entrer en contact avec les autres, à développer des relations, à entretenir des liens riches avec votre entourage personnel et professionnel, à activer votre réseau.

La formule de la réussite, c’est donc : M x CT x CR = E

Dans laquelle M, c’est votre Motivation,
CT votre Compétence Technique,
CR votre Compétence Relationnelle,
et E votre Efficience (1)

Prenons un exemple.

Imaginons un individu fortement motivé. Il est ambitieux, désireux de réussir. S’il existait un « motivatiomètre », notre sujet obtiendrait la note de 9 sur 10.

De plus, c’est un un bon pro et sur le plan des Compétences Techniques, il obtient l’excellente note de 9/10.

Enfin, sur le plan des Compétences Relationnelles, c’est un ours solitaire et sa note sera de 0 sur 10.

Son équation personnelle sera donc : (9/10 M) x (9/10 CT) x (0/10 CR) = 0

Son résultat global est nul, même s’il est doté de beaucoup de qualités techniques.
Son résultat sera encore plus avéré s’il doit en manager d’autres. Les collaborateurs ne s’impliqueront pas avec un manager qui ne sait pas communiquer, les considérer et les animer.

En revanche, une personne moyenne en technique (5/10) et bien motivée (8/10), mais disposant d’une bonne capacité relationnelle (8/10) s’en sortira plus facilement car elle aura appris à communiquer, à animer, à s’entourer, saura demander de l’aide, s’appuyer sur son réseau.

Très subjective et difficile à mesurer, la Compétence Relationnelle est un talent à développer chez nombre d’entre nous. En effet, les formations classiques sont plutôt orientées vers le raisonnement rationnel et l’acquisition de connaissances théoriques, techniques ou pratiques.

En revanche, la dimension relationnelle est souvent négligée dans les cursus scolaires et universitaires, elle n’est pas évaluée ni valorisée lors des entretiens de recrutement ou des entretiens annuels d’appréciation.

Et pourtant, sans cette capacité, cette habileté à aller vers les autres, à nouer des relations positives, à communiquer, chacun va tenter des se frayer un chemin en ne comptant que sur ses propres forces, parfois au détriment des rapports humains.

C’est dommage, car avec de bonnes relations humaines, un management participatif, un réseau relationnel vivant et positif, vous pouvez obtenir des résultats bien supérieurs et bien plus intéressants qu’en voulant tout maîtriser vous-même.

En effet, comme disait Soeur Emmanuelle, « le paradis, c’est les autres ».

(1) L’efficience est la qualité d’un rendement permettant de réaliser un objectif en optimisant les moyens engagés, selon Benoît Pigé, « Management et contrôle de gestion », Nathan, 2008

D’après Farid Bousbaine : « Oser pour réussir », éditions Parteco

Et vous, qu’en pensez-vous ?
Comment développez-vous vos habiletés relationnelles et celles de vos collaborateurs ?
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Cette entrée a été publiée le dimanche 30 janvier2011 à 14 h 20 min, et rangée dans Auto-management, Management. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0.Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un rétrolien depuis votre site.
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18 réponses

6 février 2011 à 17 h 05 min
Jack BRUNET écrit :

Intéressant votre article. Merci. Cependant, personnellement, la réussite n’est pas le résultat d’une simple équation. Certes celle-ci permet d’illustrer le point de vue développé, mais c’est en fait beaucoup plus compliqué que cela… parce que l’être humain est un être complexe, complexé et fragile. C’est pourquoi je considère qu’il manque un critère à la formule « mathématique » proposée, c’est le FHP (Facteur Humain Personnel)à savoir bien être enraciné dans ce que l’on est réellement et comment on s’accepte et s’estime. Quel est le degré d’harmonie avec soi-même précède et va affecter la relation à l’autre. Si on n’a pas confiance en soi, on est sur la défensive et toute relation sera faussée. Si il y a sur estimation de soi,même chose et j’estime qu’il faut bien séparer le FHP (c’est l’être) d’avec la compétence relationnelle (CR). Ilfaut d’abord être bien avec soi-même avant d’être à l’aise avec l’autre! D’où l’importance du développement personnel qui devrait être la mère de toutes les formations de sciences humaines. Il faut d’abord structurer l’individu avant d’aller vers la communauté et y trouver sa place d’épanouissement et de contribution à la société. C’est, dans l’essence, ce que je souhaitais dire.

6 février 2011 à 17 h 30 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Jack pour votre commentaire, très bien argumenté.

La première qualité à travailler, c’est bien entendu la connaissance de soi, la confiance en soi, la culture personnelle.
C’est ce qui enrichit un individu et l’aide à développer des relations enrichissantes avec les autres.
Car, comme dit Philippe Gabilliet, la meilleure façon d’attirer les opportunités, c’est d’en être une soi-même !

Bien amicalement,
Yves de Montbron

6 février 2011 à 18 h 44 min
Costera écrit :

Personnellement, j’ai une formule légèrement différente:

E = M + C + A
Efficience = Motivation + Connaissances + Action

A la suite de la lecture de cet article, je crois que je vais ajouter un « R » à mon équation…
Mais le « A » ne doit pas être oublié.

6 février 2011 à 18 h 50 min
Yves de Montbron écrit :

Merci pour ce commentaire.
Evidemment, l’action est à la source de toute réussite. J’ai oublié de le préciser. Merci de l’avoir fait.
Bien amicalement,
Yves

7 février 2011 à 4 h 13 min
Costera écrit :

Peut-être que la confiance en soi n’est rien d’autre qu’une relation de qualité avec soi-même ?
Il ne s’agit pas de mettre sa vie en équation, mais de comprendre les éléments déterminants et incontournables de la réussite dans ses projets.
Je prends souvent comme exemple la personne qui veut perdre du poids. Elle a besoin de MOTIVATION, et doit avoir des CONNAISSANCES (plus que des compétences) en nutrition et en sport, et elle doit AGIR. Mais il est vrai que lorsque cette personne entretient un mauvais dialogue avec elle-même, elle ne peut pas mettre en marche la mécanique de la réussite. On a également observé que lorsqu’une personne qui a entrepris une démarche d’amaigrissement rend compte de ses efforts et de ses résultats à un référent, un coach ou un ami, par exemple, elle obtient des résultats.

Je modifie donc mon équation en mettant un « X » à la place du « + »:

E = M x C x R x A

Merci de m’avoir fait prendre conscience de cette dimension !

7 février 2011 à 8 h 26 min
Yves de Montbron écrit :

Merci pour ce complément.
C’est vrai qu’il s’agit d’une formule où chaque élément a sa place et que ce n’est pas une simple addition, mais un produit.
Si un seul des facteurs est à zéro, alors toute l’équation est nulle.

Amicalement,
Yves

7 février 2011 à 13 h 33 min
Florence écrit :

Bonjour Yves,
Je vote pour cette équation dont je me sers depuis un moment déjà, sans toutefois suffisamment expliciter les 2 registres de nos compétences et habiletés : techniques ET relationnelles.
Merci donc de m’avoir permis de mettre le doigt dessus !

Pour prolonger la discussion, plaçons-nous à présent du côté du manager.
Le manager doit repérer où il a le plus intérêt à investir ses efforts et son temps : dans la motivation ou dans la montée en compétence de son collaborateur.
L’un comme l’autre sont également importants puisqu’il s’agit d’un produit !

Mais les deux évoluent très différemment, selon le schéma désormais célèbre, définissant 4 phases d’évolution (« débutant enthousiaste », « novice », « habitué », » autonome »). C’est un schéma peut-être simpliste, mais qui a le mérite de suggérer que c’est au manager de s’adapter à la situation du collaborateur, et non l’inverse
Il existe en effet une attitude du manager davantage appropriée à chaque phase pour faire progresser le collaborateur, et que l’on eut résumer par des verbes d’action qui caractérisent ce qu’on attend de lui (diriger, entraîner, responsabiliser et déléguer) et par un style de management correspondant.
C’est aussi ce que l’on appelle le management situationnel.

Bravo et à bientôt !
Florence

7 février 2011 à 20 h 34 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Florence pour ce commentaire très riche.

Mon propos était d’insister sur la dimension relationnelle, la culture « réseau » dont nous devons tous faire preuve pour avancer dans la vie.
Que ce soit en tant que dirigeant, manager, commercial, il est toujours plus facile de réussir en prenant appui sur ses talents relationnels.
Même s’il faut parfois se forcer un peu…

Bien amicalement,
Yves

11 février 2011 à 20 h 09 min
memploi écrit :

J’aime beaucoup votre équation à laquelle on peut, oui, selon un petit commentaire sur Viadéo, ajouter le bon sens et gràce à vous ce soir je suis morte de rire.
En effet, je me rends compte que ce sont les recruteurs rencontrés qui n’ont pas la bonne équation puisque la mienne est totalement parfaite -:)

11 février 2011 à 20 h 10 min
memploi écrit :

Serais-je le number one 2011 du manager optimiste?

11 février 2011 à 22 h 19 min
Yves de Montbron écrit :

Bonjour memploi,

Le commentaire Viadeo auquel vous faites référence est celui-ci :
« Bonjour, Yves,
Il vous manque plusieurs composantes très importantes dans votre formule:
La visualisation positive et la confiance en soi en sont deux, et pas parmi les moindres.
Celui qui se voit réussir réussira plus facilement que celui qui se voit échouer.
Il faut avoir de la confiance en soi, car si on part perdant, ce n’est même pas la peine de tenter le coup.
Cdt,
Jean-Louis Vincent »

12 février 2011 à 5 h 09 min
Costera écrit :

« Si on part perdant, ce n’est même pas la peine de tenter le coup »

Pas tout-à-fait d’accord.
Lorsqu’on a conscience de l’équation et qu’on la connaît, on ne perd ni « gagnant » ni « perdant ».
On part « armé » et « lucide », ce qui est différent.

Je me suis amusé à donner un nom à cette équation de la réussite. En mélangeant les lettres, je suis tombé sur un prénom: « E=MARC »
🙂

12 février 2011 à 8 h 57 min
memploi écrit :

Oui, cela est vrai, pardon.
Mais ce « bon sens » cité un peu plus haut sur mon lien Viadéo est toutefois très utile dans ce cas.
Je suis par ailleurs tout à fait d’accord quand quelqu’un cite « la confiance en soi ».
Cette notion est à mon simple sens une valeur qui devrait être fortement retravaillée dans notre pays à tous les niveaux.
Certains y associent un manque d’humilité des personnes…. d’autres y trouvent la voie de la victoire et aussi celle de l’épanouissement et du bonheur.
Un concept à travailler dès l’enfance d’ailleurs…qui pourrait éviter des suicides, des dérives, des détentions, ….entre autre, et favoriser un travail de grande qualité, d’efficacité et même d’évolution plus rapide des résultats dans les entreprises.

12 février 2011 à 10 h 44 min
Yves de Montbron écrit :

@ Costera et memploi : je suis d’accord avec vous deux.
La confiance en soi, la connaissance de soi, l’image de soi (positive) sont des ingrédients indispensables, qui devraient trouver leurs racines dès l’enfance dans l’éducation.
Toutefois, tout le monde n’a pas reçu la ration qui lui était nécessaire dans son enfance, et l’on peut développer cette ressource à l’âge adulte.
On devrait d’ailleurs la développer sans cesse, à tout âge.

Amicalement,
Yves

12 février 2011 à 10 h 55 min
memploi écrit :

J’adhère complétement !

9 mars 2011 à 0 h 42 min
FAVER Olivier écrit :

Pour rebondir sur vos propos fort intéressants, l’ambiance au travail ne va-t-elle pas aussi devenir un des critères pour les futurs salariés dans le choix de leur entreprise aussi bien que le salaire et la mission à accomplir ?
Le sens de l’Autre, le goût de l’Autre n’est-ce pas les caratéristiques inhérentes que doit posséder le manager avant même ses compétences techniques ?
Au plaisir de lire vos commentaires 😉
Olivier

9 mars 2011 à 9 h 19 min
Yves de Montbron écrit :

Merci pour votre commentaire.
Bien entendu, l’ambiance, la qualité des relations, les comportements positifs des managers sont autant d’élément à prendre en compte dans la motivation (et donc la performance) d’un individu.
Un dicton dit « on vient dans une entreprise pour son projet, on la quitte à cause de son management »
À méditer, n’est-ce pas ?

6 juin 2011 à 18 h 09 min
hkm écrit :

Bonjour Yves ,Bonjour costera,Bonjour florence,Bonjour tout le monde.
Personnellement,je soutien la formule (E=M x C x R x A)sans oublier une autre équation:(E=Diriger+Entrainer+Responsabiliser+Controler).
Evidemment,l’efficience est la source du succés.
Moi,je vote pour ces deux équations.

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