Les choix difficiles rendent la vie facile   15 novembre 2010

Ceux qui me connaissent m’ont souvent entendue leur rappeler une citation de Robert T. Kiyosaki, auteur à succès de « Père riche, père pauvre » et qui dit ceci :

« Lorsque l’on fait des choix faciles, la vie devient difficile ;
lorsque l’on fait des choix difficiles, la vie devient facile. »

J’ai adopté cette façon de vivre et depuis, je suis fascinée par la véracité de cette citation et par les résultats que j’ai fait arriver, autant dans ma vie personnelle que professionnelle…

Cette petite phrase percutante a toujours su me ramener dans un espace d’intégrité lorsque je me pose des questions et que j’ai des décisions à prendre.

Faire des choix difficiles, c’est difficile. Cela demande du courage, de l’audace, de la confiance en soi, de la détermination et de la persévérance.

Si vous faites des choix par peur de déplaire à quelqu’un, peur des résultats, peur du futur, ou pour éviter de faire des efforts, alors vous prenez une décision « facile » et vous allez attirer des difficultés dans votre vie.

Si vous avez eu le courage de prendre des décisions difficiles dans votre vie, vous vous êtes sans doute rendu compte avec le recul que c’était la meilleure chose à faire. Vous avez sans doute ressenti aussi une grande libération, un regain d’énergie, de nouvelles idées, de la fierté et de la sérénité.

Alors, oui, faire des choix difficiles, c’est exigeant, mais ô combien gratifiant et payant.

Pour vous rendre la vie plus facile, quelques questions à vous poser :

– Qu’allez-vous continuer à tolérer si vous persistez dans cette situation ?

– Quels sont les résultats positifs qui vont découler de votre décision difficile ? En quoi votre qualité de vie sera meilleure ?

– De qui ou de quoi aurez-vous besoin pour passer à l’action dans les jours qui viennent ?

– De quoi serez-vous le plus fier lorsque vous aurez pris cette décision ?

– Qu’allez-vous vous offrir en récompense pour avoir osé écouter votre petite voix ?

Lorsque vous avez une décision à prendre, définissez clairement ce qui motive cette décision et quelles sont vos intentions, pour toujours garder l’objectif en ligne de mire.

Entourez-vous d’une ou deux personnes en qui vous avez pleinement confiance et qui sont objectifs.

Prenez soin de vous pendant cette période, pour rester en forme, la tête claire et garder confiance en vous-même.

Finalement, il faut s’aimer suffisamment pour se faire confiance, pour vouloir se donner le meilleur et pour se convaincre que la vie sera plus facile en prenant des décisions difficiles.

Parce que vous le valez bien !

Chantal Binet, coach
Retrouvez Chantal Binet sur www.chantalbinet.com

Et vous, qu’en pensez-vous ?
Prenez-vous des décisions faciles ou difficiles ?

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Cette entrée a été publiée le lundi 15 novembre2010 à 23 h 39 min, et rangée dans Auto-management. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0.Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un rétrolien depuis votre site.
   Article lu 15 349 fois

18 réponses

20 novembre 2010 à 10 h 10 min
Soraya écrit :

Bonjour,
Oui, c’est vrai que prendre des décisions difficiles, peut nous rendre la vie facile. Mais c’est pas toujours évident car en conséquence, on peu avoir des conflits avec certaines personnes qui nous sont chers ou découvrir d’autres personnes qui sont hypocrites avec nous et remettre beaucoup de choses en cause!
Bonne journée.

20 novembre 2010 à 10 h 21 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Soraya.
C’est justement pour cela que ce sont des décisions difficiles.
Mais une fois que la décision est prise (et appliquée !), on se sent tellement mieux que la vie en devient plus facile.
Pas toujours à court terme, car on peut avoir à affronter des turbulences personnelles ou relationnelles, mais dans la durée, c’est certain.
Bonne journée.
Yves

22 novembre 2010 à 9 h 07 min
flory écrit :

Merci de ce tremplin pour creuser la question qui me semble centrale : c’est quoi « le choix » et en quoi il est « difficile » ?…Si vous donnez quelques pistes pertinentes sur l' »état » dans lequel on se retrouve une fois fait, les questions de nos choix en particulier et en quoi ils peuvent être faciles ou difficiles plus généralement mériteraient je pense d’être abordées…peut être une autre chronique ?…

Bien à vous
LF

24 novembre 2010 à 20 h 00 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Laurent pour votre commentaire.
Un choix, c’est devoir arbitrer entre plusieurs solutions qui s’offrent à nous.
Certaines faciles et d’autres difficiles.
« Difficile » signifie que la décision à prendre va entraîner des conséquences désagréables, des changements profonds qu’on n’a pas forcément envie d’affronter. Mais qui sont nécessaires pour surmonter une étape, pour sortir d’un situation qu’on ne veut plus subir.

Par exemple, j’ai rencontré la semaine dernière Patrick, un jeune homme qui va au travail le matin avec « la boule au ventre » tellement l’ambiance y est tendue avec son manager.
Quand je lui ai demandé pourquoi il ne quitte pas cette entreprise, il me répond que c’est difficile de retrouver du travail, qu’il a un salaire, qu’il s’entend bien avec ses collègues, qu’il préférerait se faire licencier, etc.

Il est tout à fait conscient que rester (le choix facile) le tue à petit feu, mais il n’a pas encore trouvé en lui le courage de partir (le choix difficile) pour s’épanouir dans son projet (il souhaite créer son entreprise).
Et pourtant il reconnait que c’est ce qu’il devrait faire.
Il va falloir qu’il affronte un choix difficile (à court terme) pour se rendre la vie plus facile (une fois la crise passée).

Amicalement,
Yves

25 novembre 2010 à 20 h 37 min
Véronique écrit :

Merci pour cette discussion ouverte.
Effectivement la vie est faite de choix, de défis mais c’est ce qui est en fait sa substance…
Je réagis par rapport à votre dernier « mot » (je ne sais pas si c’est le bon terme) et à votre rencontre avec Patrick.
Ma question serait : pourquoi ne pas renverser le problème ?
C’est à dire le choix facile serait de partir et le choix difficile serait de rester dans l’entreprise et de tenter d’améliorer la relation avec le manager. Patrick pourrait peut-être se sentir grandi de cette expérience ?
En fait tout est une question de point de vue.

Merci pour votre aide et votre soutien bien veillant.
Amicalement,
Véronique

26 novembre 2010 à 9 h 36 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Véronique pour ce commentaire.

C’est vrai que « rester et tenter d’améliorer la relation » serait un choix difficile et un projet magnifique.
Mais ce n’est pas la même chose que « rester » tout court, avec son lot de non-dit et de conflits larvés qui lui pourrissent la vie.
Cela nécessite de faire un choix explicite (avec un plan d’action), au lieu de faire un non-choix par défaut, et se plaindre.
La victimisation ne conduit à rien.

Amicalement,
Yves

26 novembre 2010 à 13 h 53 min
Catherine écrit :

C’est magnifique ce que vous dites.
Concrètement, je pense souvent à cette phrase: « l’on a que la vie qu’on se crée » (tirée de PE.Victor).
de là, c’est bien nos choix qui nous conduisent le chemin de vie (je parle côté professionnel pas la santé). Et ces choix, s’ils nous construisent sont forcément difficiles.
Les faciles ne nous font pas avancer, voire plutôt régresser…

Alors courage à tous, mais osez, et vous réussirez.
(lire F.Bousbaine « oser pour réussir »)
Bonnes journées à tous.

26 novembre 2010 à 14 h 17 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Catherine.

La vie d’un individu est la somme de ses choix, disait, je crois, Albert Camus.

Amicalement,
Yves

28 novembre 2010 à 17 h 06 min
Trèflerèle écrit :

« ces choix s’ils nous construisent sont forcément difficiles » dit Catherine.
Et si notre difficulté à faire un choix, avait à voir avec notre peur de décider, notre peur de nous tromper?
Est-ce la bonne décision? or comment le savoir sans se décider? sans s’en remettre à la vie une fois que nous avons exploré le chemin à parcourir, fait nos provisions pour affronter l’inconnu?
Risquer de se tromper c’est risquer de ne plus avoir la maîtrise.

28 novembre 2010 à 17 h 24 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Trèflerèle pour ce commentaire en forme de questionnement.

« Est-ce la bonne décision? or comment le savoir sans se décider ? »
Je pense que, bien souvent, nous savons quelle est la bonne décision.
Il faut écouter la petite voix au fond de nous qui nous guide. Mème si cela demande du courage.

Bien amicalement,
Yves

29 novembre 2010 à 23 h 31 min
Claude écrit :

Il vaut mieux faire des choix difficiles (se mettre en action), quitte à connaitre certains échecs, que de faire des choix faciles (ou inaction, laisser faire) et subir. Quand on voit tous nos problèmes de société actuels (ou dans nos entreprises), innombrables sont ceux qui découlent des choix faciles d’autrefois et nous préparent des vies difficiles.

Amicalement

30 novembre 2010 à 10 h 28 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Claude pour cette intervention pleine de vérité.

On voit bien, en effet, les conséquences difficiles à gérer des choix faciles du passé.
C’est vrai dans la vie privée, dans la vie en entreprise, et dans la vie d’une nation.

Bien amicalement,
Yves

5 décembre 2010 à 11 h 59 min
Christiane Real écrit :

Bonjour,

Je suis tout à fait d’accord avec vous : les choix faciles ne mènent pas au plus de plaisir, plutôt à l’inverse.
Mes choix difficiles m’ont coûté, mais j’y ai tellement gagné à être en accord avec moi-même alors.

Bon week-end à vous, et bonne suite de vos activités,

Cordialement,
Christiane Real
Psychologue clinicienne, EHPAD, groupes ORPEA et Jardins de Cybèle

5 décembre 2010 à 12 h 04 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Christiane pour votre message très encourageant

Amicalement,
Yves de Montbron

22 décembre 2010 à 11 h 00 min
Catherine Duru écrit :

Bonjour,

Voilà un titre qui m’interpelle. Parce qu’il fait appel à mon vécu, et que j’ai pu le vérifier moi aussi.
Prendre ses décisions en conscience permet de rester cohérent dans les choix que l’on fait et donne du sens à ses actes. Le rapport aux autres s’enrichit de cette simplicité, les paroles que l’on prononce sont en accord avec les pensées et les actes. « je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ». Du coup, les décisions prises sont acceptées et suivies par les autres parce qu’elles peuvent être expliquées et enfin comprises.

Ce processus vertueux ne demande finalement pas beaucoup d’effort, il n’y a que le premier pas qui coute pour s’engager sur un chemin qui ensuite ne permet plus de se perdre. Il s’agit effectivement de courage et de confiance en soi. Mais ensuite, ce fonctionnement remplace très rapidement les petites lâchetés que l’on se faisait à soi même et nourrit une écologie personnelle très économe en énergie.

Vous connaissez la phrase magique…. « Ce n’est pas parceque c’est difficile qu’on n’ose pas, c’est parcequ’on n’ose pas que tout devient difficile »

Positivement votre,
Catherine Duru

4 janvier 2011 à 16 h 46 min
Chantal Binet écrit :

Bonjour et bonne année 2011 Yves!

Je tiens à vous remercier d’avoir partagé ma capsule de coaching portant sur les « choix difficiles, vie facile » car je me suis beaucoup inspirée des commentaires qui en sont découlés – alors un grand merci aussi à votre communauté pour leur partage!

Dans mon coin de pays j’ai reçu sensiblement le même genre de commentaires alors la question des choix difficiles semblent tous nous rejoindre, peu importe où nous sommes. Nous nous ressemblons d’abord et avant tout dans le « Qui » nous sommes 🙂

Bonne continuité et au plaisir de vous lire!
Chaleureusement,
Chantal Binet
Coach de gestion

4 janvier 2011 à 16 h 57 min
Yves de Montbron écrit :

Merci Chantal !

J’espère avoir le plaisir de vous publier à nouveau…
N’hésitez pas à m’envoyer vos contributions à ce blog.

Bien amicalement,
Yves

4 juin 2012 à 8 h 05 min
sahondra écrit :

un sujet tres interessant

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