14 idées pour plus de bienveillance au travail (suite)   20 janvier 2015

Bienveillance2Comment humaniser les rapports dans le monde professionnel ? Comment redonner du sens au travail ? Comment impliquer et motiver ses salariés autrement que par des primes et des titres ? Plusieurs entreprises, toutes signataires de l’Appel à plus de bienveillance au travail lancé par Psychologies magazine, ont mis en place des bonnes pratiques plutôt que de longs discours. Equité, responsabilisation, convivialité, équilibre vie privée/vie professionnelle, voici la suite des idées inspirées et inspirantes pour lieux vivre sa vie au travail. Par Claire Aubé

Pour plus de responsabilisation
Faire confiance aux salariés est sans aucun doute un bon moyen d’instaurer un climat de bienveillance au bureau…
Chez Lereca, la responsabilisation fait partie des axes forts prônés par le management. Chez Causses, les salariés ont eu leur mot à dire dans la définition de leurs horaires de travail. Le télétravail requiet de la part de la hiérarchie un certain lâcher prise sur le contrôle des troupes. Chez Havasu Consulting, cette forme de travail à distance est expérimentée avec succès depuis quelques années.

Renforcer la formation
Définir de nouveaux comportements et de nouvelles compétences à mettre en oeuvre est une chose. Procurer aux salariés des outils pour qu’ils les cultivent ou se les approprient en est une autre.
Norsys a lancée une Ecole du manager avec cinq jours de mise en situation et d’apprentissage pour les nouveaux managers. Des formations qui débordent le cadre strictement professionnel permettent aux salariés d’avoir des perspectives d’évolution et de développer leur potentiel. Ainsi chez Travailler et Apprendre ensemble, des formations sur l’entretien du jardin côtoient des formations au code de la route ou au yoga. Atlantic Conditionnement soutient ses salariés dans cette démarche de formation et de développement personnel, même si celle-ci aboutit à terme à un départ de l’entreprise.

Favoriser la diversité
Les salariés apprécient généralement que leur entreprise soit impliquée sur les questions de diversité. Chez Adidas, des ateliers de sensibilisation au handicap sont organisés chaque année et des formations sur la diversité vont être développées en 2013. Brand Bazar donne leur chance à des jeunes de quartiers défavorisés et n’hésite pas à investir sur leur potentiel en leur finançant des formations. La société Causses a formalisé un partenariat avec la fondation d’Auteuil pour accueillir des jeunes en situation de précarité.

Plus de lien avec les territoires
L’entreprise est souvent ancrée dans une région avec laquelle elle entretient des relations plus ou moins fortes. Certaines sociétés ont décidé d’approfondir ce lien. Ainsi Emac participe aux associations de danse ou de rugby dont ses salariés sont membres et cherche à s’intégrer davantage au tissu agricole local. MS Formation propose aux élèves de BTS et lycées de la région des entraînements aux entretiens de motivation.

Plus de développement durable
La bienveillance ne doit pas s’arrêter aux frontières de l’entreprise ; elle peut s’étendre aux fournisseurs et aux clients à travers une politique de développement durable, qui passe par des actions très concrètes. Alexandre Legendre adapte par exemple ses tarifs lorsque la société travaille avec les structures de l’économie sociale et solidaire et les associations. D2SI met à disposition ses consultants 5 jours par an pour des projets de développement durable. Utopies fait travailler des entreprises d’insertion pour tous les travaux, le ménage et la récupération.

Plus d’équité et de démocratie
Améliorer le fonctionnement démocratique de l’entreprise peut passer par des actions simples: ainsi chez Clara, la parole est systématiquement donnée à tous lors des réunions, chaque salarié devant rédiger la partie de l’ordre du jour correspondant à ses responsabilités. L’équité doit se lire aussi dans les fiches de paie. Ainsi chez Alexandre Legendre, les salaires sont égaux et équitables. Chez Etic, tous les employés ont les mêmes avantages (assurance maladie, retraite), qu’ils soient cadres ou non cadres. La politique de rémunération stipule que le salaire maximum ne peut être 5 fois plus élevé que le salaire minimum, qui inclut la rémunération des stagiaires.

Plus d’optimisme et de créativité
Développer une vision optimiste, c’est aller encore plus loin dans la volonté d’instaurer un climat de bienveillance. Certaines entreprises s’engagent sur cette voie encore novatrice, comme MMA qui a fait intervenir Philippe Gabillet, fondateur de la ligue des optimistes. La créativité est valorisée chez Brinks ou chez EuroRSCG BETC, à travers des petites équipes de volontaires qui cherchent à penser hors des systèmes préconçus.

Claire Aubé
Source : http://journee-de-la-gentillesse.psychologies.com/La-bienveillance-au-travail/Bonnes-pratiques-au-travail-14-propositions/Mieux-equilibrer-vie-privee-et-vie-professionnelle

PS : Si vous souhaitez perfectionner votre management, téléchargez « « Managez efficacement votre équipe, motivez durablement vos collaborateurs » de Philippe Gabilliet et Yves de Montbron.

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Cette entrée a été publiée le mardi 20 janvier2015 à 20 h 00 min, et rangée dans Management. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0.Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un rétrolien depuis votre site.
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Une réponse

9 février 2015 à 16 h 38 min
Jérôme Sagot écrit :

Dans l’entreprise « Le Relais », société de réinsertion fondée par un proche de l’abbé Pierre, les salaires ne dépassent pas le triple du salaire le plus bas (y compris pour la rémunération de ce patron de 2200 salariés).

Une fois l’an pendant quinze jours, les salaires de l’ensemble du personnel sont affichés.

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